En hommage à Jina Mahsâ Amini, morte tragiquement après son arrestation à Téhéran le 13 septembre 2022, pour un voile mal mis.

Placée sous le signe de l’interculturalité entre la France et l’Iran, cette exposition invite deux dessinateurs iraniens en exil en Europe, Mana Neyestani et Kianoush Ramezani, à entrer en dialogue avec nous : que signifie faire la révolution en Iran aujourd’hui et pour l’histoire ? À bien des égards, les artistes iraniens nous interpellent sur le fondement et le sens de notre devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité ». Et y répondent par « Femme, Vie, Liberté ».

 Mana Neyestani

Né à Téhéran en 1973, Mana Neyestani a suivi des études d’architecture, avant d’entamer une carrière en tant que dessinateur et illustrateur. Avec l’émergence des journaux iraniens réformistes en 1999, il se lance dans le dessin de presse. Emprisonné en 2006 pour un de ces dessins, il vit aujourd’hui à Paris, en tant que membre de l’ICORN (Réseau de refuge de villes internationales).

Kianoush Ramezani

Né en 1973 en Iran, Kianoush Ramezani est un artiste militant réfugié politique qui vit entre la France et la Finlande. En 2009, il est contraint de quitter son pays pour la France, après avoir apporté son soutien artistique et politique au mouvement vert iranien. En 2015, il fonde l’association internationale United Sketches qui milite pour la liberté d’expression et apporte son soutien aux caricaturistes en exil. En 2022, il a reçu le prix Liberpress, qui soutient l’engagement pour la démocratie.

Cette exposition, présentée pour la 1re fois en juillet 2023 à Guingamp, a été également proposée en itinérance en novembre et décembre 2024 à Brest et Paimpol, en écho aux spectacles I’m deranged de Mina Kavani et 4211 km de Naïla Avidi.

 

Commissariat d’exposition :

Iris Farkhondeh

Simon Cau

Laurent Garreau

 Tout public - Gratuit

Détails des prochaines sessions

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